Il y a quelques temps, je publiais un article sur la nécessite de se préoccuper de la haute disponibilité de SQL Server sur un cloud public tel qu’Azure. Et plus largement, la question de la redondance des services lorsque l‘on utilise des services managés.
Globalement, la réponse était Oui, il faut s’en préoccuper.
Malheureusement, l’actualité m’aura donné raison, trop tôt probablement pour certains qui auraient songé à modifier leur infrastructure.

Je ne vais pas tirer sur l’ambulance, j’apprécie OVH pour certains de leurs services que j’ai utilisé par le passé, que j’utilise encore pour certains, mais il manque encore une brique à l’édifice.
Aucun hébergeur n’est prémuni contre tous les risques, j’ai déjà écrit cette phrase dans l’article précédent. Il est donc nécessaire de prévoir son propre PRA / DRP au cas où les service fournis par le Cloud Provider ne vous paraissent pas suffisamment protégés.

Pour reprendre le tweet du fondateur d OVH, il était temps d’activer le DRP … Le votre …
Bien m’sieur, compris.
Mais encore faut-il pouvoir …

La console de gestion n’est toujours pas disponible à l’heure où cet article est écrit, soit plus de 8 heures après le début du sinistre. Bref, l’histoire n’est pas complète si les services basculent mais le switch d’un IP Failover ne permet pas d’atteindre ses services.
Pour la petite histoire, d’un point de vue SQL, la bascule s’est bien passée pour mon client, mais il a fallu en urgence revoir les chaines de connexion car l’IP failover était défaillant.
La redondance des services est une chose, la redondance des outils de gestion en est une autre.
Besoin d’audit ou de conseil ? Vous savez où me trouver …